Alors que le coût des pièces automobiles s'envole, les assureurs veulent se mobiliser pour accélérer le recyclage des pièces en vue de leur réutilisation. Le thème de l'espace a été largement débattu lors de la cinquième journée de réunion du conseil d'administration de l'Association des sociétés mutuelles d'assurance (AAM). L'Association des Mutuelles d'Assurance (AAM) a organisé jeudi 17 novembre sa 5ème Journée Annuelle des Managers sur le thème du climat, de l'énergie et de la transition démographique.
Ces derniers deviendront-ils bientôt « des acteurs plutôt que des acteurs » de l'économie circulaire, comme le démontre Adrien Couret, directeur général d'aéra Groupe. En attendant un changement de cap concret, la priorité du directeur général de l'Aéma est de "s'engager sur la filière de remplacement des véhicules thermiques" car, au final, "l'électricité est bien un salon de l'auto" et ne représente pas "la réalité de la mobilité" . Pourquoi la question de la restauration durable est-elle centrale ? Lorsque les assureurs sont confrontés à un bon historique des coûts des pièces, la réponse est principalement économique. Alors que les enjeux liés au pouvoir d'achat et à l'emploi prennent de l'ampleur, la maîtrise du coût des réparations automobiles revient sur le devant de la scène. Celle-ci regroupe les assureurs automobiles et les mutuelles chargées de la recherche technologique et des statistiques, et est même en hausse de 10,4% sur les douze derniers mois par rapport à l'année dernière. Les changements "extraordinaires" depuis l'introduction du panier de pièces", soulignait récemment la SRA. Plus précisément, la hausse du coût des pièces affecte directement la charge des sinistres des assureurs automobiles, qui doivent en répercuter une partie sur le prix des pièces des constructeurs. .
La question est devenue d'autant plus urgente que des événements météorologiques inhabituels, notamment la grêle, ont créé des difficultés pour les assureurs, tandis que les pièces se font rares et que la main-d'œuvre spécialisée se fait rare.
Annonce du fabricant
Toutefois, le changement pourrait venir des constructeurs automobiles, qui entendent accélérer leur développement sur ce marché et ont multiplié les annonces ces dernières semaines pour faire de l'économie circulaire un levier de croissance à moyen terme. Alors, la campagne est-elle mûre ?
Après Stellantis et Renault, c'est au tour de Faurecia (ou Forvia après avoir absorbé Hello) d'intervenir. L'équipementier automobile annonce la création de Matéri'Act, filiale dédiée à l'industrialisation des matériaux recyclés ou biosourcés, annoncent nos confrères de La Tribune. À ce titre, il marche dans les pas de deux constructeurs automobiles qui, en deux jours, ont annoncé leurs feuilles de route sur ce nouveau sujet début octobre. Ils estiment que les succursales généreront chacune un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros d'ici 2030. Renault table même sur une marge opérationnelle de plus de 10% sur la période, soit un doublement de sa performance actuelle sur l'ensemble des activités.
Un autre levier de progrès important existe, et est législatif : à partir du 1er janvier 2017, les professionnels de l'entretien et de la réparation doivent proposer aux automobilistes des alternatives aux pièces neuves, et à partir du 1er avril 2019, ils ont l'obligation d'informer - rarement d'ailleurs-, car la DGCCRF rappelée en octobre dernier, a été appliquée jusqu'à présent.
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